Manu - La vérité
In rock n'roll veritas
Une énergie qui vous rattrape !
J'avais beau avoir suivi Dolly depuis le début (doit-on encore rappeler leur tube "Je n'veux pas rester sage", 1997 ?), puis la suite logique avec leur chanteuse Manu en solo (2008), je l'avais lâchée à peu près au moment où son génial guitariste Nikko Bonnière partait rejoindre Eiffel, autre groupe majeur du rock français.
Pour cette troisième galette en studio sous le nom de Manu, que j'avais écoutée, sans plus, à sa sortie, je m'apprêtais donc encore à passer mon tour. Erreur ! Heureusement, deux faits m'y ont ramené.
Tout d'abord, Manu a lancé sur son site le "Solo de l'infini", un jeu-concours marrant au principe assez simple : tous les amateurs pouvaient proposer leur propre solo sur le master de "Toi et moi", pendant que dans le même temps était mis en ligne celui des pros et des 'guests', au rythme d'un nouveau par semaine. De quoi écouter des choses riches et variées (au risque de saturer sur cette chanson !), et s'intéresser à ces musiciens-là. (J'avoue un petit faible pour la version de Manu Lanvin.)
Ensuite, La Grosse Radio Rock, qui diffuse déjà régulièrement la Nantaise, a organisé un concert : le "Gros Bœuf" de Manu. Le côté percutant des chansons en live m'ayant alors bien capté, je suis retourné m'avaler l'album.
Après plusieurs écoutes, enfin conquis, je ne peux plus faire autrement que vous conseiller, de "Bollywood" à "Comme un gant", en passant par "La vérité" ou "Juste une chance", cette enfilade de titres fruités qui vous feront bouger, sauter, trépigner... - à tout le moins secouer la tête. Avec toujours ce sourire qu'on entend très bien dans les intonations acidulées du chant.
Pour être honnête, je n'arrive pas toujours à savoir trop de quoi ça parle. Par exemple, « La vérité je m'en fous » : doit-on le comprendre comme « je me fous de la vérité » ou comme « à dire vrai je m'en fous » ?
Revenons à la musique. "Je pense à toi", avec sa harpe et son violoncelle, sera votre seule vraie pause qui repose, et hop vous repartirez sur des morceaux juteux jusqu'à la fin, dans cette folle énergie qui vous rattrape !
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Comment ne pas évoquer ici le morceau "À quelqu'un" ? 5:29 et ça monte, ça monte, insensiblement mais inéluctablement... On commence dans la pataugeoire, et on finit dans le grand bain ! Typiquement une chanson pour mettre à la fin d'un concert, vous savez ?, ce long final instrumental tournant qui vous remplit - juste avant l'ultime rappel.
Pour les autres pistes, on est plutôt calé entre 2 minutes 30 et 4 minutes. Brutes et fortes. -
La vérité
Juste une chance
Encore de moi -
Amoureux
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La phrase
« Je m'en remets toujours à quelqu'un, ou quelque chose, ou à demain » ("À quelqu'un")
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elle
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…Et maintenant, écoutez !
- www.deezer.com/album/11460350 (277 Clics)
- open.spotify.com/album/4LtrD3eO8hwfJeKBIMZwpA (204 Clics)
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Créé le29 juillet 2016
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