Gunwood - Dream Boat Jane
Cette Jane me botte
Une chose m'a frappé dès la 1re écoute : cet album est très très musical.
Si ça ne vous donne pas envie de danser, ça, je ne sais pas ce qu'il vous faut. Comme l'actrice Line Ancel, qui crève l'écran en héroïne merveilleuse du clip précurseur "Dream Boat Jane". Regardez-le et probablement comme moi vous tomberez un peu amoureux d'elle (!)
(Non, ce n'est pas elle le dessin de la pochette.)
Pour ce qui est de la musique, on a un splendide album folk trad. Nettement moins blues que le 1er, sauf un titre ("Better know yourself well"), que l'on jurerait écrit pour – et interprété par – Joe Cocker !
Alors bien sûr, si vous recherchez du bizarre, du dérangeant, de l'extravagant ou du provocant, vous n'êtes pas à la bonne adresse. Rien de révolutionnaire dans ce disque en effet, mais pourtant... quel pied ! Il arrive dans la vie qu'une musique soit juste belle, ressourçante, entraînante. Sur des paroles lumineuses et résolument optimistes, pleines de métaphores prises dans la nature.
On lorgne clairement du côté de l'Amérique, avec un petit côté Far West ("Sparkles"), limite country ("Sunny eyes"), ou des chœurs gospel prônant la liberté ("Share a little freedom").
Une toute petite (et surprenante) touche électro (en est-ce vraiment ?), qui m'évoque un didjeridoo ("Shades")... Je trouve ça hors-sujet dans cet album. Mais que cela ne vous arrête pas, car vous manqueriez la suite, avec l'irrésistible traditionnel écossais "Ye Jacobites by name" et la douceur celtique finale "Good night song" (ses chœurs, son bourdon, son banjo).
Sinon, une chose m'a frappé dès la 12e écoute : la voix germanique de Gunnar Ellwanger semble accrocher sur toutes les consonnes... et pourtant ça sonne !
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Tradition folk, c'est court ! Assez ouvertement, puisque les chansons sont toutes dans les 2 minutes 30, 3 minutes 30. Excepté "Better know yourself well", qui approche les 5 minutes, et il fallait bien ça pour faire monter la sauce et les cuivres, magnifiques.
À noter que, dans "Rude thing" (le plus rock du disque), le texte tient en 10 lignes.
Court donc mais, comme l'album compte pas moins de 13 titres, le total reste honorable avec ses 42 minutes. -
Dream Boat Jane
Dear starlight
Changing out there -
Shades
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La phrase
« There lies my boat and I'll take it wherever the sparkles might be » ("Sparkles")
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euxwww.gunwoodofficial.com (214 Clics)
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…Et maintenant, écoutez !
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Créé le6 mai 2022
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Je découvre que "dreamboat" en anglais signifie "beau gosse", ce qui me laisse perplexe...