Livingstone - Turn bizarre
Stone, le monde est Livingstone
Je ne savais pas ce que 'stoner' voulait dire. Eh bien voilà. Rythmes simples et répétitifs ("Big Jim"), basse lourde ("Mary Lee"), chant mélodique ("Feel I can only go higher"), production à l'ancienne.
Il suffira d'un riff. Par exemple celui du morceau-titre "Turn bizarre". (Oui, parce que je n'ai pas envie d'employer à chaque fois le mot 'éponyme'.)
Du rock donc. Basique. Ça fait du bien de temps en temps. Ça enfonce le clou.
Un œil sur la pochette, une oreille sur la musique, et vous avez compris qu'on a affaire à un power trio basse-guitare-batterie. Dans l'ordre Théophile, Thomas et Romain. Les solos de guitare arrivent toujours à point ("Nowhere feels like home (so get on the road)"). Les wah-wah sont parfois de sortie ("Love is a race"). Pas vraiment de temps de repos, sauf un peu avec "Secret nights".
Le point culminant, c'est "Just need to piss". Rarement envie de pisser n'aura eu un aussi bon résultat !
Nommés Livingstone d'après un ancien resto thaï place de la Contrescarpe dans le 5e, mais pouvant également faire référence au Dr Livingstone, ces jeunes Parisiens, 91 ans à eux 3 – c'est-à-dire l'âge auquel vous aurez le droit à la retraite à taux plein – en sont déjà à leur 3e album et autant de tournées aux États-Unis, où ils se sont taillé une petite réputation avec une reprise de Black Sabbath !
Une légitimité qui aujourd'hui leur permet entre autres d'inviter Didier Wampas à gueuler sur "Fast burn".
La fougue et la façon de chanter en anglais de Thomas me font penser à Pony Pony Run Run et à Nameless, dans un autre style. Reste l'accent à travailler encore un peu mais c'est bien parti.
Et au moins maintenant je sais ce que 'stoner' veut dire. Ça veut dire Livingstone.
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Un album c'est 10 chansons. Basique, je vous ai dit. Rien de long (entre 2:20 et 3:40 pièce). Juste de quoi caser 2 couplets, 2 refrains et un solo, en gros.
Le total de 32:27 est donc trop bref. Il faut aller fouiner sur le Web pour en avoir un peu plus. Comme ce "Secret nights" en session live, où Gunnar Ellwanger de Gunwood vient mêler sa voix et son bouzouki. Une surprise pas si étonnante finalement, entre gens de bonne rock compagnie. -
Just need to piss
Feel I can only go higher
Nowhere feels like home (so get on the road) -
Secret nights
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La phrase
« And the strangest of it all, is that I felt free, like I never felt » ("Nowhere feels like home (so get on the road)")
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euxwww.facebook.com/livingstonerockband (356 Visites)
fr.wikipedia.org/wiki/Livingstone_(groupe) (300 Visites) -
…Et maintenant, écoutez !
- livingstonerock.bandcamp.com/album/turn-bizarre (272 Visites)
- www.deezer.com/fr/album/119664622 (355 Visites)
- open.spotify.com/album/78XA2HfRU7upXyRWBad9Qk (261 Visites)
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Créé le3 février 2020
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